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l’audio numérique (article publié dans médialogue)

15 / 06 / 2007

QUELQUES
NOTIONS TECHNIQUES
Evolution
Principe
d’échantillonnage

Direct
to disk

Le
sampling

UTILISATION
DE
L’AUDIONUMERIQUE

Changement
de hauteur

Changement
de tempo

Changement
de structure

Depuis 95,
l’enregistrement audionumérique
est venu comblé un vide important dans l’informatique
musicale monopolisée
alors par la norme Midi.
Cette technique est à présent
incontournable dans le monde
musical professionnel et le
deviendra certainement à
tous ceux qui l’auront pratiquée...

Désormais,
l’enregistrement ne se fait plus sur un magnétophone
mais sur un disque dur, une puce ou bien, codée sur
une bande magnétique. Ce procédé ouvre
des portes à bien des univers professionnels et
surtout bien sûr à celui du musicien.
Il suffit d’ écouter autour de nous pour comprendre
comme il peut-être magique de "manipuler" des
échantillons sonores provenant d’une banque
illimitée (CI, Cédérom, Microphone
vinyle...) afin d’en faire son propre "patchwork"...
Alors que ce matériel était
réservé aux professionnels, de par son prix il
y a quelques années, il est présent dans
chaque ordinateur à des niveaux plus ou moins
sophistiqués. Aussi il n’est pas rare de rencontrer
des élèves qui manipulent aisément
l’audio pour leurs propres créations.
Nous vous proposons quelques idées de traitement de
l’audio qui ouvriront certainement des portes...


EVOLUTION

Depuis les
années 90 l’enregistrement audionumérique est
devenu une partie importante de l’informatique musicale,
complétant le Midi avec bonheur dans le home
studio.Tous les spécialistes de l’informatique
musicale proposent à présent, des logiciels et
des hardwares (disques durs, cartes, ordinateurs...) aux
fonctions très élaborées traitant
l’audio et ceci pour un prix inimaginable il y a seulement
une dizaine d’années ! Pensez qu’il y a 15 ans, un
ordinateur Commodore 64 faisait un travail génial
pour le musicien, avec seulement 64 kilo-octets de
mémoire (moins qu’une simple machine à
calculer d’élève de lycée !) et 1
mégahertz de fréquence de travail. A
présent les machines tournent autour des 900
mégahertz voire plus, avec des capacités de
plusieurs centaines de mégaoctets, avec des logiciels
de plus en plus performants et intuitifs mais aussi de plus
en plus "gourmands"...

 

PRINCIPE D’
ECHANTILLONAGE

Numériser un
son, c’est à dire l’échantillonner (en anglais
sampling ), c’est traduire le signal audio analogique (en
fait, une tension électrique) en une suite de
chiffres binaires 1 ou 0 (bits) et ceci de façon
très rapprochée de 44100 fois par seconde.
Cette transformation est effectuée par un appareil
appelé CAD ou ADC (Analog to Digital Converter).
Cette fréquence correspond à ce qu’on appelle
la "qualité CD", de plus, le codage de chaque
relevé peut être plus ou moins précis.
Il correspond à une échelle de graduation
donné par la résolution(nombre de bits) :

8 bits
correspondantà 28 soit256 points

16 bits correspondant
à 216 soit65 536 points

Le relevé des
valeurs de chaque échantillon est stocké en
mémoire par l’ordinateur directement sur le disque
dur (direct-to-disk). Les normes d’enregistrement
correspondent au minimum à celle de la norme CD de
44,1
kHz sur
16
bits (même
si certains appareils offrent des valeurs bien
supérieures).
Il est facile de comprendre qu’échantillonner demande
des capacités de mémoire importantes sachant
qu’il faut environ 10 méga-octets pour enregistrer 1
minute de musique en stéréophonie .

DIRECT TO
DISK

Le DTD peut
être simplement le disque dur de l’ordinateur, ou bien
un appareil externe (contenant lui aussi un disque dur),
soulageant le travail de l’ordinateur. Dans ce cas
l’ordinateur ne fait aucun calcul concernant l’audio et se
contente seulement de prendre en charge la
télécommande du boîtier par
l’intermédiaire d’un logiciel d’installation.
Souvent relié à l’ordinateur par un
câble SCSI pour la gestion du disque dur, la
télécommande des fonctions du DTD s’effectue
par les connections MIDI

Le son
transformé en valeurs informatiques
(numériques) devient beaucoup plus simple à
manipuler qu’une bande magnétique limitée
à la paire de ciseaux et au rouleau adhésif.
Comme pour le texte ou l’image, les logiciels audios offrent
toutes les palettes d’outils nécessaires, qui
permettent la modification à volonté du
matériau sonore comme la transposition, la
découpe, le collage...

LE
SAMPLING

Le même
procédé peut-être utilisé
à des fins différentes comme par exemple avec
un échantillonneur (sampleur). IL va jouer le
rôle d’un instrument de musique qui aura dans sa
mémoire de courts échantillons sonores. Ces
"samples" serviront, par exemple, à obtenir des sons
de voix sur un clavier et ceci en temps réel. Ce
nouvel instrument de musique qui peut prendre la forme d’un
clavier ou d’un expandeur offre bien évidemment un
univers sonore illimité...

Par exemple,
transformons notre clavier sampleur en une vraie batterie
à l’aide de vrais sons de batterie samplés. Il
suffit d’affecter chaque sample à une note (ou un
petit groupe de notes ) de notre clavier . L’appui de cette
note, déclenchera la lecture du sample qui lui est
affectée.

L’autre utilisation
beaucoup plus courante du sampleur, est celle qui consiste
à affecter un timbre unique sur toute
l’étendue du clavier, afin d’obtenir cette fois-ci un
synthétiseur aux sons "réels". Dans ce cas il
faudra pour un même timbre, utiliser plusieurs
échantillons pour ne pas dénaturer
l’instrument sur l’ensemble du clavier.
En effet, il ne faut pas oublier que la vitesse de lecture
(donc la hauteur et la durée des samples aussi)
change à chaque touche appuyée,
entraînant une déformation de plus en plus
importante de l’échantillon lu. Il faut donc
multi-échantillonner l’instrument. Pour une
clarinette par exemple, enregistrer une note toutes les
quintes,voire moins si l’on désire augmenter le
réalisme du timbre et l’affecter aux touches
désirées.

Le réalisme
dépendra de la qualité des samples, mais aussi
du jeu du musicien qui ne doit pas oublier l’esprit de
l’instrument (sa tessiture, son phrasé, son
rôle, ses possibilités ...).